Conseils pour végétaliser son alimentation

Conseils pour végétaliser son alimentation

Dans un contexte de changement climatique, de concurrence pour l’exploitation des sols, de réduction des impacts environnementaux de l’élevage et de souci du bien-être animal, végétaliser son alimentation peut apparaître comme une solution face à ces problématiques. Cette voie s’inscrit dans une démarche d’alimentation plus durable et responsable, tant en termes de santé humaine, de protection de l’environnement et de bien-être animal.

En quoi consiste la végétalisation de son alimentation ? Comment y parvenir et arriver à s’y tenir au quotidien ? Dans cet article, nous allons tenter de définir une alimentation tournée vers le végétal et de vous proposer des conseils pour tendre vers ce type d’alimentation plus durable et éco-responsable.

En quoi consiste la végétalisation de son alimentation ?

Historiquement, la cuisine française a toujours fait la part belle aux produits d’origine animale tels que la viande, la charcuterie, les abats, le poisson, les œufs ainsi que les produits laitiers, sources de nombreuses protéines, de minéraux, de lipides, d’oligo-éléments et de vitamines. Cependant depuis quelques décennies, des scandales sanitaires touchant les produits d’origine animale ont éclaté comme la crise de la vache folle, les poulets aux dioxines ou bien les lasagnes à base de viande de cheval. Ce contexte contribue à éveiller les consciences sur notre alimentation et à vouloir rechercher des alternatives aux produits carnés ou d’origine animale. Les impacts environnementaux de l’élevage sont également pointés du doigt en raison des émissions de gaz à effet de serre et des effluents produits. En 2022 selon les chiffres du gouvernement français, on estime qu’une alimentation avec une proportion « classique » de produits d’origine animale et végétale émet 1,6 tonnes de CO2 équivalent par an contre 1 tonne pour un régime tourné principalement vers le végétal.

De plus, la question du bien-être animal prend de plus en plus de place sur la place publique suite à de nombreuses révélations sur notamment les conditions d’élevage en agriculture intensive. Ainsi, se tourner vers une alimentation plus végétale apparaît comme une solution à ces problématiques d’ordre à la fois environnemental, sociétal, sanitaire et éthique.

Végétaliser son alimentation signifie augmenter son apport en matières premières et produits finis végétaux et parallèlement, diminuer son apport en produits animaux ou d’origine animale. Cela consiste donc à rééquilibrer ses apports en produits animaux et végétaux pour qu’en définitive, la proportion de produits d’origine végétale soit majoritaire voire prépondérante.

Comment y parvenir tout en gardant une alimentation variée et équilibrée, et éviter d’éventuelles carences ?

Quelques conseils pour végétaliser son alimentation au quotidien

1. Consommer plus de fruits et de légumes

Selon les recommandations de Santé Publique France, il faut consommer 5 fruits et légumes par jour minimum pour rester en bonne santé. Cela correspond à 400g de fruits et légumes, également recommandés par l’OMS, en privilégiant les produits crus, frais et de saison.
Ces aliments apportent nombre de vitamines, minéraux, fibres et anti-oxydants dont le corps a besoin pour fonctionner et éviter ainsi d’éventuelles complications telles que les maladies cardio-vasculaires, l’obésité, le diabète, etc… Ainsi, il s’agit de varier son alimentation tout en la tournant vers des produits d’origine végétale en quantité suffisante.

Consommer plus de fruits et de légumes

2. Diminuer sa consommation de produits d’origine animale

Comme évoqué précédemment, la consommation de viande et de produits d’origine animale implique la production d’effluents néfastes pour l’environnement, des émissions de gaz à effet de serre plus importantes qu’un régime tourné vers le végétal ainsi qu’un bien-être animal bafoué dans certains systèmes d’élevage. Pour ces principales raisons, il semble important de diminuer sa consommation de produits d’origine animale.

Cela peut se traduire de différentes manières :
– Manger moins de viande mais mieux en valorisant les filières biologiques, locales, respectueuses du bien-être animal et de l’environnement
– Remplacer le beurre par des huiles et graisses végétales, sources de nombreux bienfaits comme les huiles de colza, de noix ou de lin, riches en omega-3, acides gras indispensable au bon fonctionnement du corps humain
– Remplacer le lait animal par des laits végétaux, préparations à base d’oléagineux, de céréales ou de légumineuses, peu caloriques, dépourvues de lactose et pouvant être riches en protéines comme le lait de soja
– Opter pour des alternatives tels que les produits simili-carnés, aliments qui s’apparentent visuellement à des produits carnés mais dont la composition est végétale

Diminuer sa consommation de produits d’origine animale

3. Varier les sources de protéines végétales

Afin d’éviter d’éventuelles carences en protéines que fournit aisément les produits carnés, il est important de trouver d’autres sources protéiques issues du monde végétal. Sources de protéines, les aliments suivants d’origine végétale représentent de belles alternatives riches et variées :

– Les légumineuses comme les lentilles, les pois, les fèves et les haricots, belles sources de protéines mais aussi de fibres, de vitamines et de minéraux (ex : lentilles vertes, lentilles corail, pois chiches, fèves de soja, etc…). On peut retrouver tous les bienfaits des légumineuses également sous forme de lait végétal, voire de tofu pour le soja par exemple.
– Les graines comme les graines de courge, de lin, de tournesol, de soja
– Les fruits à coques permettant également de lutter contre le mauvais cholestérol. Tout comme les légumineuses, ils peuvent être consommés sous forme de lait végétal.
– Les céréales complètes comme l’avoine, le millet, le sarrasin par exemple, dont notamment le quinoa, regroupant les 9 acides aminés essentiels
– Les algues comme l’algue nori, apportant également une belle quantité d’iode
– Les champignons peuvent constituer une source intéressante de protéines

Varier les sources de protéines végétales

4. Varier les sources de minéraux comme le Fer et le Calcium

De multiples végétaux riches en Fer et en Calcium peuvent rivaliser avec les teneurs en ce minéraux essentiels apportés par les produits d’origine animale.

Comme sources végétales de fer et de calcium, les légumineuses mais aussi les légumes à feuilles vertes, les céréales complètes et certains fruits séchés comme la figue par exemple, constituent des aliments intéressants comme alternatives à la viande et aux produits laitiers.

Varier les sources de minéraux comme le Fer et le Calcium

La Main dans le Bol, pour une alimentation 100% végétale !

Dans notre entreprise La Main dans le Bol, nous prônons une alimentation tournée vers le végétal à l’image de nos savoureux granolas et müeslis. Dans nos gammes de produits, vous ne trouverez que des ingrédients d’origine végétale :

– Des céréales complètes : l’avoine pour nos granolas et des flocons 5 céréales (blé, avoine, seigle, orge, riz) pour nos müeslis riches en nutriments et en fibres
– De l’huile végétale comme l’huile de colza, riche en protéines et oméga-3
– Du sirop d’érable, sucre non raffiné 100% végétal, source de nombreux nutriments
– Des nombreuses graines : graines de courge, graines de tournesol et graines de lin pour un apport protéique intéressant et être en pleine forme toute la journée
– De multiples oléagineux : noisettes, amandes, noix de cajou soit un beau cocktail de protéines, de vitamines, d’oligo-éléments et minéraux
– Des fruits séchés sources de fibres et de minéraux comme la pomme, la cranberry ou la figue, pour apporter un côté gourmand et fruité

S’inscrire dans une alimentation équilibrée et variée mais aussi plus durable et responsable nous tient à cœur chez la Main dans le Bol. Ces valeurs se traduisent par la confection de nos délicieux granolas et de müeslis 100% végétaux, à la liste d’ingrédients très courte, les plus naturels et sains possibles.

Bonne dégustation !

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L’alimentation ultra-transformée

L’alimentation ultra-transformée, kesaco ?

Un aliment « ultra-transformé » signifie qu’il a subi de nombreux procédés industriels de transformation ou contient plusieurs additifs ou ingrédients industriels.

Face à l’augmentation accrue de l’obésité en France ces dernières décennies, de nombreux scientifiques commencent à établir un lien avec une alimentation de plus en plus transformée de la population française. Les chiffres de l’Inserm parlent d’eux-mêmes : le taux d’obésité en France est passé de 8,5 % en 1997 à 15 % en 2012, et 17 % en 2020 avec une prépondérance chez les plus jeunes. Les raisons sont multiples : l’augmentation de la sédentarité avec peu d’activité physique par exemple, une alimentation trop riche avec la consommation d’aliments ultra-transformés notamment.

Dans cet article, nous allons définir ce qu’est une alimentation à base de denrées ultra-transformées, vous donner les clés pour les reconnaître et en expliquer les conséquences sur votre santé. Nous allons également vous présenter les outils et astuces pour éviter d’en consommer, et ainsi reprendre la main sur son alimentation.

Qu’est-ce que l’alimentation ultra-transformée ?

Les aliments ultra-transformés, aussi appelés AUT, correspondent à des denrées alimentaires qui ont subi de nombreux procédés de transformation (soufflage, extrusion, hydrogénation, etc…) et ressemblent peu voire plus du tout aux matières premières employées pour leur fabrication. Dans leur composition sont souvent ajoutés de nombreux additifs tels que des conservateurs, des colorants, des texturants, des arômes avec en général des taux de sucre, de sel et de matières grasses très élevés. De plus, ces AUT ont une texture dénaturée qui fait que ces aliments sont très faciles à consommer, à mâcher et à ingérer augmentant ainsi notre vitesse d’ingestion et la quantité consommée. En effet, ces AUT ne sont en général pas rassasiants et ne facilitent pas forcément la digestion.

Ces AUT sont souvent prêts à l’emploi et se conservent très longtemps grâce notamment à leurs additifs.

Comment reconnaît-on un AUT ?

– Liste d’ingrédients longue voire très longue
– Des ingrédients dont on ne retrouve pas de trace visuelle dans le produit fini
– Ingrédients que l’on n’utilise pas chez soi lorsque l’on cuisine, ou très rarement
– Présence d’additifs aux noms souvent compliqués
– Souvent un packaging très attrayant et coloré

L'alimentation ultra-transformé, c'est quoi exactement ?

Quelles sont les conséquences d’une alimentation ultra-transformée ?

Des études commencent à démontrer les impacts négatifs sur la santé de la consommation des produits ultra-transformés. En raison de leur composition, ces aliments sont suspectés de provoquer les maladies chroniques et problèmes de santé suivants :

• Surpoids voire obésité
• Diabète de type 2 en raison de la présence accrue de sucres
• Cholestérol dû à la présence de gras saturé et trans
• Hypertension en raison du fort taux de sel présent
• Dépression et anxiété : selon la revue internationale Nutrients, les régimes riches en aliments ultra-transformés sont associés à une augmentation de 44 % du risque de dépression et de 48 % du risque d’anxiété
• Déclin cognitif

Quels sont les outils pour reconnaitre un produit ultra-transformé ?

Comparativement au Nutri-score qui évalue les qualités nutritionnelles d’un produit alimentaire, sont apparus le Nova-score et Siga-score, des outils d’aide à la décision. Il s’agit de systèmes d’évaluation du degré de transformation des aliments permettant ainsi une certaine transparence pour le consommateur.

Le Nova score est un système de notation permettant d’évaluer le degré de transformation des produits alimentaires sur une échelle de 1 à 4 : du moins transformé au plus transformé. À l’origine, il est essentiellement utilisé par les instances de santé publique et des épidémiologistes dans leurs recherches.

Parallèlement, le Siga score est relativement similaire au Nova score avec l’affichage de 7 niveaux d’évaluation des transformation produits. Il a été créé par une start-up dans le but d’apporter plus de précisions et une meilleure compréhension pour les consommateurs.
Le graphique suivant précise les différences entre ces deux systèmes d’évaluation.

Le Nova score et le Siga score, c'est quoi ? Un des systèmes d'évaluations pour définir la qualité des produits alimentaires, L'alimentation ultra-transformé

Présents au sein des applications de notation Open Food Facts et Yuka notamment, ces outils permettent ainsi de guider le consommateur vers des produits moins transformés lors de leurs achats en magasin.

Privilégier les produits bruts et le fait-maison !

Suite à l’ensemble de ces informations, il paraît évident de limiter la consommation des AUT et de se tourner vers des aliments bruts ou peu transformés, et de privilégier le fait-maison ! Cela permet d’utiliser facilement des denrées brutes, de savoir ce que l’on incorpore dans nos plats (la qualité des matières premières et les quantités) pour mieux contrôler son alimentation. Par ailleurs, cuisiner des produits bruts est aussi une bonne initiative éco-responsable car elle permet de limiter le gaspillage alimentaire, les déchets et les emballages.

Chez La Main dans le Bol, quelle est le process de fabrication de nos céréales du petit déjeuner ?

Tout d’abord, toutes nos matières premières sont brutes et de grande qualité : des céréales complètes françaises, des graines, des oléagineux, des fruits séchés… Tous se trouvent dans la nature, ce qui est rassurant !

Pour nos recettes de müesli bio, ces ingrédients bruts sont tout simplement assemblés et mélangés. Ils ne subissent AUCUNE transformation pour une qualité nutritionnelle pure et authentique. Rien de plus naturel qu’un müesli de chez nous !

En ce qui concerne notre granola artisanal, nous utilisons la même base d’ingrédients que le müesli. Nous y ajoutons de l’huile de colza et du sirop d’érable (sucre naturel et non raffiné). Le mélange est ensuite cuit à basse température dans notre four pour obtenir les meilleures céréales du petit déjeuner. Nous vous confirmons ainsi que nos granolas sont très peu transformés.
Engagée depuis la première heure dans une alimentation toujours plus durable, responsable et équilibrée, l’entreprise La Main dans le Bol veille à proposer des recettes de céréales naturelles sans chichi ni fioriture !

Quels sont les différents systèmes d’évaluation des produits alimentaires ?

Quels sont les différents systèmes d’évaluation des produits alimentaires ?

Les consommateurs mettent en avant l’importance de la qualité des produits alimentaires qu’ils achètent

Aujourd’hui, nous sommes de plus en plus nombreux à attacher de l’importance aux produits alimentaires que l’on achète, tant en termes de nutrition, d’éthique et d’environnement. Pendant longtemps, trouver de la nourriture en quantité suffisante était la principale préoccupation des foyers et l’est toujours selon les contextes économiques ou les pays.

Depuis quelques années en France, une importance toute particulière est accordée à la qualité du produit alimentaire acheté, cela afin d’y voir plus clair au milieu de l’offre abondante des commerces et des supermarchés labyrinthiques. Pour aider le consommateur dans ses choix, des systèmes d’étiquetage colorés et des applications mobiles d’évaluation ont peu à peu vu le jour. Nous allons vous les présenter et tenter de les comparer selon les critères d’évaluation et les systèmes de notation de chacune.

A quoi correspondent ces systèmes d’évaluation qui notent les produits alimentaires ?

Ces systèmes de notation des produits alimentaires ont pour but de remettre le consommateur au centre des décisions. Elles lui permettent de reprendre la main sur son alimentation devant l’offre pléthorique de denrées alimentaires qui se présente à lui. En effet, une vraie demande de transparence émerge chez les consommateurs suite aux divers scandales agroalimentaires apparus ces dernières années. Une volonté de contrer l’opacité entretenue de certains industriels afin de savoir en tout état de cause ce que l’on met dans son assiette. Dans cette optique, de nombreux systèmes d’évaluation ont été créés et nous allons vous présenter les principaux.

1. Nutri-score

Dans la lignée du règlement INCO (Information Consommateur) permettant une meilleure compréhension des informations des produits alimentaires, le Nutri-score a vu le jour à la demande du Ministères des Solidarités et de la Santé. Créé par Santé Public France, il a été mis en place pour la première fois en 2017 en France. Il s’agit d’un système de notation des produits alimentaires en fonction de leurs valeurs nutritionnelles.

Le nutri-score, c'est quoi ? Un des systèmes d'évaluations pour définir la qualité des produits alimentaires

Ce score est calculé sur la base des nutriments et aliments à favoriser pour rester en bonne santé tels que les fruits et légumes, les vitamines, les fibres, les protéines, tout en tenant compte des nutriments à limiter comme les sucres, le sel, les acides gras saturés, les calories. Un nouveau mode de calcul va voir le jour en 2024 afin d’augmenter la précision de l’évaluation face aux adaptations des recettes des industriels depuis 2017.

Nous vous invitons à lire l’article suivant si vous souhaitez en savoir plus sur le Nutri-score :

Le Nutri-Score, pour ou contre ? – Blog la main dans le bol – Artisan granola bio

2. Nova score et Siga score

Le Nova score est un système de notation créé en 2009 permettant d’évaluer le degré de transformation des produits alimentaires sur une échelle de 1 à 4 : du moins transformé au plus transformé. À l’origine, il est essentiellement utilisé par les instances de santé publique et des épidémiologistes dans leurs recherches. Il est notamment employé par les applications Yuka et Open food facts dont nous parlerons dans les paragraphes suivants.

Parallèlement, le Siga score est relativement similaire au Nova score avec l’affichage de non pas 4 mais de 7 niveaux d’évaluation des transformation produits. Il a été créé par une start-up dans le but d’apporter plus de précisions et une meilleure compréhension pour les consommateurs. Il est notamment utilisé par Franprix et Biocoop.

Le Nova score et le Siga score, c'est quoi ? Un des systèmes d'évaluations pour définir la qualité des produits alimentaires

3. Planet score

Le Planet score est un système d’évaluation selon des critères environnementaux. Est alors évalué le cycle de vie des aliments : des matières premières au produit fini, en passant par la production, la transformation, les emballages, le transport et l’énergie employée. Il a donc pour but d’évaluer l’impact environnemental des produits alimentaires, cela afin d’aider les consommateurs à orienter leurs achats dans une voie plus éco-responsable (protection de la biodiversité, lutte contre la déforestation, le changement climatique, la pollution des sols, de l’air et de l’eau). L’affichage de la notation est similaire à celui du Nutri-score.

Le planet score, c'est quoi ? Un des systèmes d'évaluations pour définir la qualité des produits alimentaires

4. Yuka

Créée en France en 2017, il s’agit de l’une des applications les plus connues et les plus utilisées en France, qui s’exporte peu à peu à l’étranger. Elle est indépendante avec un financement provenant en grande partie des utilisateurs, et référence plus de 3 Millions de produits alimentaires mais aussi plus de 2 Millions de produits cosmétiques.

L’attribution de la note Yuka se base à 60% sur le Nutri-score des produits, à 30% sur la présence ou non d’additifs et enfin 10% pour la dimension biologique (absence ou non de pesticides, présence d’un label officiel national ou international). En parallèle, apparaissent les notes du Nutri-score, du Nova score et de l’Eco-score. Une note sur 100 est alors attribuée selon ce système de calcul, à l’aide d’une palette de 4 couleurs permettant une bonne lisibilité et une meilleure compréhension.

Des produits alternatifs plus qualitatifs aux produits scannés sont également proposés sur l’application.
La pertinence de ce système de notation est régulièrement mise en cause en raison des proportions accordées à chacun des critères qui peuvent ne pas refléter la qualité réelle des produits concernés.

5. Open food facts

Cette application de notation des denrées alimentaires uniquement, datant de 2012, a été l’une des premières à voir le jour. Il s’agit d’une base de données collaborative, gratuite et libre d’envergure internationale. En effet, elle compte plus de 2,5 Millions de produits présents dans près de 180 pays. Elle permet d’y voir plus clair en détaillant la liste des ingrédients avec un système de Traffic lights (feux tricolores) indiquant la proportion de sel, de sucres, de lipides, d’acides gras saturés, etc… Sont également affichés le Nutri-score, le Nova score mais aussi l’Eco-score, système d’évaluation similaire au Planet-score se concentrant plus sur l’évaluation des émissions des gaz à effet de serre.

Cette application est donc riche en informations mais les données ne sont pas forcément toutes actualisées ou vérifiées en raison du fonctionnement collaboratif de la plateforme.

Ainsi chaque système d’évaluation et de notation présente des informations analysées sous leur propre prisme et s’avèrent complémentaires. Afin de choisir au mieux ses produits, il s’agit alors de les utiliser de manière combinée, d’évaluer l’équilibre entre chaque notation, et sinon de prendre en compte l’ensemble des informations paraissant les plus importantes selon ses priorités propres.

Et les céréales du petit dej de la Main dans le Bol dans tout ça ?

Quand La Main dans le Bol a été créée en 2019, nous ne connaissions pas encore le nutri-score.
C’est en 2023, lorsque nous lançons notre nouvelle gamme de müeslis 100% bio, que nous décidons d’apposer le Nutri-score qui affichent la note A ou B.

Que ce soit notre granola ou notre müesli, ils s’intègrent dans une démarche d’alimentation saine et équilibrée à adopter au quotidien. En effet, lors du process de création de nos recettes, nous veillons à proposer des céréales composées uniquement d’ingrédients naturels avec un faible taux de sucre, sans sel ajouté, sans additif.

Les céréales et ingrédients utilisés dans nos recettes sont 100% biologiques pour une meilleure préservation de l’environnement.
Nous favorisons les partenariats nationaux autant que possible pour limiter notre impact carbone.

Enfin, notre granola est très peu transformé car il est uniquement torréfié à basse température tandis que notre müesli ne subit AUCUNE transformation.

Vous avez désormais tous les outils pour choisir le meilleur pour votre alimentation !

L’AGRICULTURE / LES AGRICULTEURS EN FRANCE

L’AGRICULTURE / LES AGRICULTEURS EN FRANCE

L’agriculture gronde en France en ce début d’année 2024 !!!

L’agriculture gronde en France en ce début d’année 2024 pour diverses raisons, principalement sociales, économiques et environnementales. Les agriculteurs font entendre leur colère face à des années de décisions politiques ne prenant pas en compte l’ensemble de leurs problématiques. Cependant, un monde sans paysans, dont le travail permet de nourrir la population, n’est pas un monde viable. En 1870, l’agriculture occupait plus d’un actif sur deux en France, contre 1,5 % de nos jours. Le secteur traverse donc une grave crise et dénonce un manque de considération et de reconnaissance de la société. Comment en est-on arrivé à cette situation ? Nous allons tenter de résumer en partie l’histoire agricole française, du siècle dernier à nos jours pour y voir plus clair sur la situation actuelle.

Un peu d’histoire…

Au début du XXème siècle jusqu’à la veille de la seconde guerre mondiale, la France compte entre 1 actif sur 3 et 1 actif sur 4 travaillant dans le secteur de l’agriculture, sachant que bien souvent les femmes et les enfants travaillant aux champs n’étaient pas pris en compte dans ces chiffres.

Il s’agit principalement d’une agriculture vivrière organisée en polyculture et polyélevage à faibles rendements.

Après la seconde guerre mondiale, la priorité est de reconstruire le pays et de nourrir la population au plus vite. Grâce à la mise en place de la PAC (Politique Agricole Commune) à l’échelle européenne, des aides financières sont apportées aux agriculteurs sous forme de subventions afin de produire vite en grande quantité. Arrivent alors des progrès techniques et technologiques qui vont permettre aux agriculteurs de s’affranchir des travaux des champs pénibles physiquement et de produire rapidement en grande quantité à l’image de l’arrivée des tracteurs, des engrais et des pesticides. Dans ces conditions apparaît alors l’agriculture intensive et productiviste.

En 2000 à l’image du graphique ci-dessus, la part de la population française travaillant dans le secteur de l’agriculture est de 2% pour descendre jusqu’à 1,5% aujourd’hui. Cette baisse significative du nombre d’agriculteurs est accompagnée d’une augmentation de la superficie des exploitations, les grandes grignotant peu à peu les petites. Ce phénomène s’explique en partie par la baisse du nombre d’agriculteurs et des directives de la PAC qui apporte des aides proportionnelles à la surface agricole. À l’heure actuelle, une exploitation en France couvre en moyenne 69 hectares, contre 14 hectares en 1955. Ce phénomène est également accompagné d’une diminution de main d’œuvre employée, aggravant d’autant plus le manque d’effectifs global du secteur.

Par ailleurs, la population française a doublé entre 1950 et le début des années 2000, passant ainsi de 30 à 60 Millions d’habitants et donc autant de bouches à nourrir. Cependant, la superficie des surfaces agricoles a diminué en raison de l’occupation des sols pour des débouchés autres qu’agricoles. La problématique est donc de nourrir plus de monde mais avec moins de terres exploitables.

Avec l’augmentation significative des volumes produits en France et l’essor de la mondialisation, des déséquilibres apparaissent entre l’offre et la demande, amplifiés par la concurrence des pays étrangers qui produisent à moindre coût. Cela a pour conséquence la baisse des prix et la chute de production de certains aliments en France créant une dépendance alimentaire vis-à-vis des pays exportateurs, tels que l’Ukraine pour les céréales.

L'agriculture franaçaise en péril depuis de longues années

Face aux multiples impacts de l’agriculture intensive sur l’environnement et la santé humaine, de nouveaux modèles agricoles voient le jour dès la fin du siècle dernier, boostés par le réveil d’une conscience écologique. Ces modèles alternatifs sont représentés par l’agriculture raisonnée, l’agriculture extensive, l’agriculture biologique, la biodynamie, la permaculture, etc… Ces systèmes désignent des modèles aux pratiques diverses et aux objectifs différents avec pour ligne directrice l’utilisation limitée des intrants.

Cette émergence est accompagnée par l’apparition de labels permettant de certifier les exploitations selon un cahier des charges précis concernant les pratiques culturales, la limitation des intrants, le respect et la protection de la biodiversité, le bien-être animal, etc…
Ex : AB, Demeter, Bio Cohérence, Nature & progrès

Les raisons de la colère actuelle des agriculteurs

Aujourd’hui, les agriculteurs français font le même constat de ne plus pouvoir vivre décemment de leur métier. Les raisons sont multiples :

• La baisse du revenu agricole liée notamment à la pression des distributeurs
• La concurrence déloyale avec les pays étrangers
• L’émergence d’épidémies et leurs conséquences
• Les restrictions d’accès à l’eau
• La multiplication des normes
• Un manque de reconnaissance de la part de la société

L’évolution de l’agriculture en France a fait naître ces principales problématiques à la fois financières, structurelles, sociales et environnementales qui deviennent aujourd’hui de vraies revendications et un cri du cœur.

Soutien total aux agriculteurs français chez La Main dans le Bol

Chez nous, nous nous approvisionnons autant que possible auprès d’agriculteurs français travaillant en agriculture biologique. Par exemple, toutes les céréales (avoine, blé, orge, seigle, riz) composant nos granolas et müeslis sont 100% françaises et biologiques. Ce sont des denrées cultivées en France qu’il est important de promouvoir.

Nous avons aussi créé un muesli 100% français avec uniquement des ingrédients produits sur notre territoire : des céréales bien évidemment (blé, orge, seigle, avoine, riz), des graines de tournesol, de lin et de courge accompagnées de délicieux raisins produits dans le Lot-et-Garonne. Nous sélectionnons soigneusement nos fournisseurs afin d’avoir les matières premières les plus qualitatives possibles, tout en portant une attention particulière à la juste rémunération des producteurs. Dans le contexte de crise agricole actuelle, il est d’autant plus important de faire des choix porteurs de sens pour le consommateur mais aussi pour le producteur, afin d’encourager un système et une alimentation plus durables.

7 GESTES SIMPLES POUR UNE ALIMENTATION PLUS DURABLE

7 GESTES SIMPLES POUR UNE ALIMENTATION PLUS DURABLE

Des gestes simples pour le futur de l’alimentation

7 GESTES SIMPLES POUR UNE ALIMENTATION PLUS DURABLE : consommer local, des saison, consommer bio, moins de viandes

L’alimentation est l’un des enjeux majeurs de ces dernières décennies, notamment avec l’augmentation significative des besoins alimentaires liée à la hausse démographique mondiale, dans un contexte de changement climatique et de réduction nécessaire de l’impact environnemental de l’Homme.

En ces circonstances, il semble important de se tourner vers une alimentation plus durable, c’est-à-dire plus qualitative, plus saine à la fois pour nous en tant qu’être humain mais également pour l’environnement. Dans cet article, nous souhaiterions vous expliquer le terme « alimentation durable », puis vous présenter 7 gestes simples du quotidien pour tendre vers une consommation alimentaire plus responsable et durable.

Qu’est-ce qu’une alimentation durable ?

Selon l’Agence de Transition Ecologique, l’alimentation durable désigne l’ensemble des pratiques alimentaires qui visent à nourrir les êtres humains en qualité et en quantité suffisante, aujourd’hui et demain, dans le respect de l’environnement, en étant accessible économiquement et rémunératrice sur l’ensemble de la chaîne alimentaire. Les enjeux sont donc à la fois qualitatifs, quantitatifs, sociaux et environnementaux.

L’alimentation durable est intimement liée au développement durable qui peut se définir comme un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le schéma suivant explique la relation entre les 3 piliers fondateurs du développement durable : sociétal, économique et environnemental.

alimentation plus durable pour nos enfants, la société, l'économie et l'environnement

7 gestes simples pour une alimentation plus durable au quotidien

1. Consommer local

Privilégier les circuits-courts afin de diminuer les intermédiaires, permet de rémunérer plus équitablement les agriculteurs. Ces derniers sont donc plus libres de fixer leurs tarifs, et les consommateurs ont plus de visibilité sur les personnes qu’ils rémunèrent.
Consommer des produits locaux permet également de limiter le trajet parcouru par les aliments, ce qui diminue les coûts de transport et leur impact environnemental.

2. Acheter de saison

Consommer de saison fait écho à la consommation locale mais aussi aux pratiques culturales. Les produits hors saison sont souvent cultivés sous serre, système gourmand en énergie, et/ou importés et transportés par avion, bateau ou camion dans des conditions permettant leur conservation (réfrigération, climatisation). Privilégier des fruits et des légumes de saison limite donc fortement leur bilan carbone.

3. Consommer bio

L’agriculture biologique est une agriculture respectueuse de l’environnement, limitant les intrants et préservant la biodiversité. La consommation de produits bios est un des piliers de l’alimentation durable avec pour conséquence la réduction de notre impact écologique.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire notre article sur le sujet : https://lamaindanslebol.fr/actualites/2021/11/26/lagriculture-biologique/

4. Acheter éthique

De nombreux labels (Bio équitable en France, Biopartenaire, Ensemble créé par Biocoop, …) prônent le commerce équitable dont les produits sont obtenus de manière éthique, c’est-à-dire incluant un accompagnement des producteurs, une rémunération leur permettant de vivre dignement, ainsi que des conditions de travail décentes.

5. Diminuer sa consommation de viande

La production d’1kg de viande bovine équivaut à une émission de 28kg de gaz à effet de serre (source : INRAE), ce qui représente 50 fois plus que des céréales, des légumes ou des fruits locaux de saison.

alimentation plus durable pour nos enfants, diminuer la consommation de viande en France et dans le monde

Les gaz à effet de serre émis proviennent principalement de la production de leur alimentation, et de leur élevage nécessitant de grands espaces pouvant entraîner des déforestations excessives.
Il suffit de varier les sources de protéines qui peuvent être trouvées dans les céréales, les légumineuses ou les fruits à coques par exemple afin de diminuer l’impact environnemental de son alimentation.

6. Acheter en VRAC

Le vrac correspond à la mise à disposition en grand volume d’aliments présentés à nu, sans emballage. Ce système offre plein d’avantages écologiques et économiques dont notamment :
– La réduction des emballages
– La diminution du gaspillage alimentaire en n’achetant que la quantité dont on a besoin
– La consommation de produits bruts, pas ou peu transformés
– Faire des économies avec un prix au Kg plus avantageux

7. Diminuer le gaspillage alimentaire

Selon WWF, un ménage français de quatre personnes jette en moyenne 30 kg/an de nourriture encore consommable. En 2019, on comptait 20% de la production mondiale de nourriture qui terminait à la poubelle. Il s’agit donc d’un réel enjeu à l’échelle nationale mais aussi mondiale.
La réduction du gaspillage alimentaire est étroitement liée à la consommation en VRAC comme expliqué dans le paragraphe précédent. Le gaspillage alimentaire peut également être limité par l’attention portée au stockage des aliments, au respect des DLC/DDM et des conditions de conservation. Réaliser des recettes anti-gaspi représente également une bonne solution.

La Main dans le Bol, actrice pour une alimentation plus durable

Chez la Main dans le Bol, l’alimentation durable fait partie de notre ADN et nous sommes fiers de participer à cette transition.
Comment ? Tout simplement parce que nous sommes une entreprise artisanale qui a à cœur de proposer des céréales gourmandes, peu transformées et 100% bio. Le « made in France » est fondamental pour nous : nous fabriquons nos granolas et müeslis dans notre atelier du Beaujolais (en Auvergne Rhône-Alpes) tout en y intégrant des céréales cultivées en France.

Nous répondons ainsi à notre chère règle des 3V :
• Vrai : nos céréales du petit déjeuner sont sans additifs (sans sucre raffiné, sans arôme, sans colorant ni conservateur) et très peu transformées
• Varié : pour une alimentation variée et équilibrée
• Végétal : nos recettes de granolas et mueslis sont 100% végétales (vegan)

Enfin, nous sommes très attachés à promouvoir le vrac tant auprès de nos revendeurs en magasins qu’auprès de nos consommateurs.
Ensemble pour une alimentation plus durable !

Retrouvez notre gamme de granolas bio sur notre boutique en ligne La Main dans le Bol !

Le Nutri-Score, pour ou contre ?

Le Nutri-Score, pour ou contre ?

Qu’est-ce que le Nutri-Score ?

Le Nutri-Score est un système d’étiquetage nutritionnel qui attribue un score à un produit alimentaire en fonction de sa valeur nutritionnelle. Grâce à une lettre et une couleur allant du A vert au E rouge, il prend en compte la teneur en sucres, en acides gras saturés, en sel et l’apport calorique du produit qui ont une influence négative sur le score. À l’inverse, la teneur en fruits, légumes, fibres ou protéines va l’améliorer.
Son objectif est d’informer le consommateur sur la composition nutritionnelle de l’aliment. Il a été mis au point par le programme national nutrition santé en lien avec l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) et le HSCP (Haut Conseil de la Santé Publique). Il a été adopté sur une base volontaire par de nombreux pays européens.

Les points positifs ?

Un facteur d’informations

🌟 Informer les consommateurs de manière simple et claire, il permet de faire des choix avisés sur les aliments et même de comparer plusieurs produits entre eux en un coup d’œil. C’est un gage de transparence.

Clair à comprendre et lisible

🌟 Plus besoin de se casser la tête sur le tableau nutritionnel qui se trouve sur chaque emballage et qui est souvent peu compréhensible. Il permet d’orienter le consommateur vers une offre alimentaire dont la composition nutritionnelle est la meilleure.

Vers une alimentation plus saine

🌟 Il encourage les industriels à revoir et reformuler leurs recettes de produits souvent ultra transformés.

Les points négatifs ?

Une échelle peu précise

💥 La notation ne prend pas en compte la qualité nutritionnelle du produit mais uniquement la composition nutritionnelle. Par exemple le Nutri-Score ne distingue pas bien les glucides à haute valeur nutritionnelle de ceux qui n’apportent que des calories « vides ». Par exemple : les galettes de riz soufflé ont un Nutri-score A ou encore l’huile d’olive vierge de première pression à froid affiche un D ou E même score que pour une huile raffinée.

Beaucoup d’informations non prises en compte

💥 Ne sont ni pris en compte le degré de transformation, ni la provenance et son empreinte carbone, ni la présence ou non d’additifs, de colorants ou conservateurs … Par exemple, un aliment 0% ou soda pourront se retrouver avec un Nutri-score A.

Les quantités ne sont pas précisées

💥 Pas de prise en compte de la taille de la portion consommée, ni de la fréquence de consommation, ni de la notion d’équilibre alimentaire. Par exemple : le beurre est souvent mal noté, cependant avez-vous déjà consommé 100 grammes de beurre d’un coup ? Des produits comme l’huile, le chocolat s’inscrivent parfaitement dans une alimentation équilibrée.

👉🏼 Certains scientifiques alertent sur la stigmatisation potentielle de certains aliments, avec un effet infantilisant et culpabilisant de l’outil.

Que doit-on en penser, au final ?

Il est donc important de souligner que l’équilibre alimentaire se juge sur plusieurs repas et que tous les aliments peuvent y trouver leur place à condition de les consommer en quantité raisonnable et à des heures appropriées.

Notre choix, chez La Main dans le Bol

De notre côté, nous avons fait le choix d’apposer le Nutri-score sur notre nouvelle gamme de müeslis (A et B).
A noter que lors de la création de nos recettes de céréales bio du petit déjeuner, nous nous efforçons de sélectionner des ingrédients de grande qualité nutritionnelle. Nous les dénichons au plus proche de chez nous dès que possible. Nos céréales sont 100% françaises. Nos recettes de céréales sont toutes certifiées 100% biologiques, sans ajout de colorant, conservateur, ni additif.

Notre procédé de torréfaction des céréales se fait à basse température et de manière lente pour obtenir des délicieuses céréales du petit déjeuner très peu transformées.

Venez découvrir notre nouvelle gamme de mueslis ainsi que le reste de nos produits sur notre site boutique : La Main dans le Bol

Et vous, qu’en pensez-vous ? Le Nutri-score est-il suffisant tel qu’il est actuellement ou devrait-il être plus détaillé ? Devrait-on voir la création d’un nouveau label afin de pouvoir obtenir les informations manquantes avec le Nutri-score ? Faites-nous savoir votre avis dans les commentaires.