Conseils pour végétaliser son alimentation

Conseils pour végétaliser son alimentation

Dans un contexte de changement climatique, de concurrence pour l’exploitation des sols, de réduction des impacts environnementaux de l’élevage et de souci du bien-être animal, végétaliser son alimentation peut apparaître comme une solution face à ces problématiques. Cette voie s’inscrit dans une démarche d’alimentation plus durable et responsable, tant en termes de santé humaine, de protection de l’environnement et de bien-être animal.

En quoi consiste la végétalisation de son alimentation ? Comment y parvenir et arriver à s’y tenir au quotidien ? Dans cet article, nous allons tenter de définir une alimentation tournée vers le végétal et de vous proposer des conseils pour tendre vers ce type d’alimentation plus durable et éco-responsable.

En quoi consiste la végétalisation de son alimentation ?

Historiquement, la cuisine française a toujours fait la part belle aux produits d’origine animale tels que la viande, la charcuterie, les abats, le poisson, les œufs ainsi que les produits laitiers, sources de nombreuses protéines, de minéraux, de lipides, d’oligo-éléments et de vitamines. Cependant depuis quelques décennies, des scandales sanitaires touchant les produits d’origine animale ont éclaté comme la crise de la vache folle, les poulets aux dioxines ou bien les lasagnes à base de viande de cheval. Ce contexte contribue à éveiller les consciences sur notre alimentation et à vouloir rechercher des alternatives aux produits carnés ou d’origine animale. Les impacts environnementaux de l’élevage sont également pointés du doigt en raison des émissions de gaz à effet de serre et des effluents produits. En 2022 selon les chiffres du gouvernement français, on estime qu’une alimentation avec une proportion « classique » de produits d’origine animale et végétale émet 1,6 tonnes de CO2 équivalent par an contre 1 tonne pour un régime tourné principalement vers le végétal.

De plus, la question du bien-être animal prend de plus en plus de place sur la place publique suite à de nombreuses révélations sur notamment les conditions d’élevage en agriculture intensive. Ainsi, se tourner vers une alimentation plus végétale apparaît comme une solution à ces problématiques d’ordre à la fois environnemental, sociétal, sanitaire et éthique.

Végétaliser son alimentation signifie augmenter son apport en matières premières et produits finis végétaux et parallèlement, diminuer son apport en produits animaux ou d’origine animale. Cela consiste donc à rééquilibrer ses apports en produits animaux et végétaux pour qu’en définitive, la proportion de produits d’origine végétale soit majoritaire voire prépondérante.

Comment y parvenir tout en gardant une alimentation variée et équilibrée, et éviter d’éventuelles carences ?

Quelques conseils pour végétaliser son alimentation au quotidien

1. Consommer plus de fruits et de légumes

Selon les recommandations de Santé Publique France, il faut consommer 5 fruits et légumes par jour minimum pour rester en bonne santé. Cela correspond à 400g de fruits et légumes, également recommandés par l’OMS, en privilégiant les produits crus, frais et de saison.
Ces aliments apportent nombre de vitamines, minéraux, fibres et anti-oxydants dont le corps a besoin pour fonctionner et éviter ainsi d’éventuelles complications telles que les maladies cardio-vasculaires, l’obésité, le diabète, etc… Ainsi, il s’agit de varier son alimentation tout en la tournant vers des produits d’origine végétale en quantité suffisante.

Consommer plus de fruits et de légumes

2. Diminuer sa consommation de produits d’origine animale

Comme évoqué précédemment, la consommation de viande et de produits d’origine animale implique la production d’effluents néfastes pour l’environnement, des émissions de gaz à effet de serre plus importantes qu’un régime tourné vers le végétal ainsi qu’un bien-être animal bafoué dans certains systèmes d’élevage. Pour ces principales raisons, il semble important de diminuer sa consommation de produits d’origine animale.

Cela peut se traduire de différentes manières :
– Manger moins de viande mais mieux en valorisant les filières biologiques, locales, respectueuses du bien-être animal et de l’environnement
– Remplacer le beurre par des huiles et graisses végétales, sources de nombreux bienfaits comme les huiles de colza, de noix ou de lin, riches en omega-3, acides gras indispensable au bon fonctionnement du corps humain
– Remplacer le lait animal par des laits végétaux, préparations à base d’oléagineux, de céréales ou de légumineuses, peu caloriques, dépourvues de lactose et pouvant être riches en protéines comme le lait de soja
– Opter pour des alternatives tels que les produits simili-carnés, aliments qui s’apparentent visuellement à des produits carnés mais dont la composition est végétale

Diminuer sa consommation de produits d’origine animale

3. Varier les sources de protéines végétales

Afin d’éviter d’éventuelles carences en protéines que fournit aisément les produits carnés, il est important de trouver d’autres sources protéiques issues du monde végétal. Sources de protéines, les aliments suivants d’origine végétale représentent de belles alternatives riches et variées :

– Les légumineuses comme les lentilles, les pois, les fèves et les haricots, belles sources de protéines mais aussi de fibres, de vitamines et de minéraux (ex : lentilles vertes, lentilles corail, pois chiches, fèves de soja, etc…). On peut retrouver tous les bienfaits des légumineuses également sous forme de lait végétal, voire de tofu pour le soja par exemple.
– Les graines comme les graines de courge, de lin, de tournesol, de soja
– Les fruits à coques permettant également de lutter contre le mauvais cholestérol. Tout comme les légumineuses, ils peuvent être consommés sous forme de lait végétal.
– Les céréales complètes comme l’avoine, le millet, le sarrasin par exemple, dont notamment le quinoa, regroupant les 9 acides aminés essentiels
– Les algues comme l’algue nori, apportant également une belle quantité d’iode
– Les champignons peuvent constituer une source intéressante de protéines

Varier les sources de protéines végétales

4. Varier les sources de minéraux comme le Fer et le Calcium

De multiples végétaux riches en Fer et en Calcium peuvent rivaliser avec les teneurs en ce minéraux essentiels apportés par les produits d’origine animale.

Comme sources végétales de fer et de calcium, les légumineuses mais aussi les légumes à feuilles vertes, les céréales complètes et certains fruits séchés comme la figue par exemple, constituent des aliments intéressants comme alternatives à la viande et aux produits laitiers.

Varier les sources de minéraux comme le Fer et le Calcium

La Main dans le Bol, pour une alimentation 100% végétale !

Dans notre entreprise La Main dans le Bol, nous prônons une alimentation tournée vers le végétal à l’image de nos savoureux granolas et müeslis. Dans nos gammes de produits, vous ne trouverez que des ingrédients d’origine végétale :

– Des céréales complètes : l’avoine pour nos granolas et des flocons 5 céréales (blé, avoine, seigle, orge, riz) pour nos müeslis riches en nutriments et en fibres
– De l’huile végétale comme l’huile de colza, riche en protéines et oméga-3
– Du sirop d’érable, sucre non raffiné 100% végétal, source de nombreux nutriments
– Des nombreuses graines : graines de courge, graines de tournesol et graines de lin pour un apport protéique intéressant et être en pleine forme toute la journée
– De multiples oléagineux : noisettes, amandes, noix de cajou soit un beau cocktail de protéines, de vitamines, d’oligo-éléments et minéraux
– Des fruits séchés sources de fibres et de minéraux comme la pomme, la cranberry ou la figue, pour apporter un côté gourmand et fruité

S’inscrire dans une alimentation équilibrée et variée mais aussi plus durable et responsable nous tient à cœur chez la Main dans le Bol. Ces valeurs se traduisent par la confection de nos délicieux granolas et de müeslis 100% végétaux, à la liste d’ingrédients très courte, les plus naturels et sains possibles.

Bonne dégustation !

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Les édulcorants naturels

Les édulcorants naturels

Un édulcorant est une substance d’origine naturelle ou synthétique ayant une saveur sucrée, utilisé en cuisine et en industrie agroalimentaire pour sucrer les aliments.

Le sucre est un aliment de plus en plus décrié dans nos sociétés, que ce soit lié à son mode de production et aux conséquences environnementales et humaines qui en découlent, ou bien à l’impact d’une consommation excessive sur la santé. En effet, le sucre fait des ravages dans nos sociétés notamment occidentales, en raison de son omniprésence dans la plupart des aliments transformés et ultra-transformés proposés en abondance dans nos supermarchés. Il peut causer de nombreuses maladies comme le diabète, mais aussi et surtout l’obésité, véritable fléau mondial du XXIème siècle. En effet selon l’OMS, l’obésité touche désormais plus d’un milliard de la population mondiale. Des alternatives au sucre ont donc vu le jour, sous forme d’édulcorant naturel ou de synthèse, représentant ainsi une issue au dictat du sucre.

Dans cet article, nous allons définir le terme édulcorant en différenciant les édulcorants naturels des édulcorants de synthèse, puis vous présenter les principaux édulcorants naturels que vous pouvez intégrer à votre alimentation comme substituts au sucre.

Qu’est-ce qu’un édulcorant naturel ?

Un édulcorant est une substance d’origine naturelle ou synthétique ayant une saveur sucrée, utilisé en cuisine et en industrie agroalimentaire pour sucrer les aliments. Il peut être utilisé comme simple ingrédient ou bien comme additif alimentaire, voire comme excipient dans des médicaments pour en faciliter l’ingestion. Il peut être utilisé comme une alternative intéressante au sucre pour les personnes ayant des problèmes de poids, pour les personnes soucieuses de leur apport calorique journalier ou de leur santé bucco-dentaire.
Les édulcorants se distinguent du sucre notamment par leur composition et leur effet sur le corps humain. En effet, le sucre raffiné est composé uniquement de saccharose (association entre une molécule de glucose et de fructose) provenant essentiellement de la canne à sucre et de la betterave sucrière. C’est un aliment calorique permettant ainsi d’apporter l’énergie dont a besoin le corps humain pour fonctionner normalement, mais reste pauvre en nutriments.

À l’inverse, les édulcorants peuvent provenir de multiples ressources et sont composés de molécules diverses et variées. Ils se caractérisent par un pouvoir sucrant plus important, un apport calorique moindre et ne provoquent pas de pic glycémique comme le sucre. De plus, certains sont cariogènes c’est-à-dire qu’ils n’induisent pas de caries dentaires. Ils peuvent être naturels ou bien synthétiques, résultant de l’industrie chimique, comme l’aspartame ou la saccharine parmi les plus connus.

Dans cet article, nous allons nous intéresser aux divers édulcorants naturels et vous présenter leurs principaux atouts et inconvénients.

1. Miel

Le miel est l’un des premiers édulcorants naturels consommé par l’Homme. Produit par les abeilles, ce nectar non végétal est riche en fructose et en glucose mais aussi en anti-oxydants, vitamines, minéraux et oligo-éléments. Il détient également des propriétés antibactériennes. Cependant, le miel perd ses bienfaits lorsqu’il est chauffé.

le miel édulcorant naturel

2. Stevia

La stevia est un édulcorant provenant de la plante Stevia rebaudiana, originaire d’Amérique du Sud, à l’arrière-goût réglissé. Elle contient 10 composés dont les stéviosides, lui conférant un pouvoir sucrant jusqu’à 300 fois supérieur à celui du sucre, cela sans aucune calorie. Cependant, sa production se rapproche peu à peu à celle très industrielle du sucre issu de la canne à sucre ou de la betterave sucrière.

la stevia édulcorant naturel

3. Sirop d’érable

Le sirop d’érable est un édulcorant naturel issu d’érables dont on récolte la sève. Cette sève est alors réduite et donne le fameux sirop d’érable au goût suave caramélisé, ingrédient indissociable des pancakes et de nombreux desserts lactés. Il s’agit donc d’un édulcorant végétal aux multiples bienfaits car il possède de nombreux anti-oxydants, minéraux et vitamines.

le sirop d'érable édulcorant naturel

4. Sirop d’agave

Il s’agit d’un édulcorant naturel provenant de l’agave, plante présente principalement au Mexique et en Afrique du Sud. Source de sels minéraux et de vitamines, son goût est peu prononcé. Possédant des propriétés antibactériennes, il est cependant riche en fructose, molécule augmentant la résistance à l’insuline et le dépôt de graisse dans le foie si consommé en grande quantité.

le sirop d'agave édulcorant naturel

5. Sucre de coco

Le sucre de coco provient du cocotier, plus particulièrement de sa fleur. Est alors prélevée la sève des fleurs du cocotier que l’on chauffe ensuite, puis réduit en poudre pour obtenir le sucre de coco. Cet édulcorant naturel riche en vitamines, minéraux et anti-oxydants, possède un goût et une texture proches du sucre complet sans avoir la saveur caractéristique de la noix de coco.

le sucre de coco édulcorant naturel

6. Mélasse

La mélasse est un édulcorant naturel issu de la canne à sucre, résultant du raffinage pour obtenir le sucre. Sa consistance visqueuse se rapproche de celle du miel, avec une couleur foncée tirant sur le brun. Elle a un goût assez prononcé qui ne plaît pas à tous les palais, proche du caramel et de la réglisse avec une certaine amertume. Elle contient également de nombreuses vitamines et minéraux

la mélasse édulcorant naturel

Le sirop d’érable à l’honneur chez La Main dans le Bol !

Chez la Main dans le Bol, nous avons fait le choix de ne pas utiliser de sucre raffiné ni d’autres dérivés du sucre afin d’être en accord avec nos valeurs prônant une alimentation saine et équilibrée. Afin de proposer à nos consommateurs des granolas aux ingrédients les plus sains et naturels possibles, notre choix s’est porté sur le sirop d’érable comme unique sucre, et ajouté en faible quantité. Quoi de mieux qu’un édulcorant 100% naturel, végétal, biologique, dépourvu de conservateur et de colorant !

Il contribue également à une alimentation saine, variée et équilibrée grâce à ses bienfaits nutritionnels. En effet, en plus de son goût délicieusement caramélisé, le sirop d’érable est source de vitamines, minéraux et anti-oxydants. Que du bon pour confectionner nos délicieux granolas chez La Main dans le Bol

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L’AGRICULTURE / LES AGRICULTEURS EN FRANCE

L’AGRICULTURE / LES AGRICULTEURS EN FRANCE

L’agriculture gronde en France en ce début d’année 2024 !!!

L'agriculture et les agriculteurs en France en 2024

L’agriculture gronde en France en ce début d’année 2024 pour diverses raisons, principalement sociales, économiques et environnementales. Les agriculteurs font entendre leur colère face à des années de décisions politiques ne prenant pas en compte l’ensemble de leurs problématiques. Cependant, un monde sans paysans, dont le travail permet de nourrir la population, n’est pas un monde viable. En 1870, l’agriculture occupait plus d’un actif sur deux en France, contre 1,5 % de nos jours. Le secteur traverse donc une grave crise et dénonce un manque de considération et de reconnaissance de la société. Comment en est-on arrivé à cette situation ? Nous allons tenter de résumer en partie l’histoire agricole française, du siècle dernier à nos jours pour y voir plus clair sur la situation actuelle.

Un peu d’histoire…

Au début du XXème siècle jusqu’à la veille de la seconde guerre mondiale, la France compte entre 1 actif sur 3 et 1 actif sur 4 travaillant dans le secteur de l’agriculture, sachant que bien souvent les femmes et les enfants travaillant aux champs n’étaient pas pris en compte dans ces chiffres.

Il s’agit principalement d’une agriculture vivrière organisée en polyculture et polyélevage à faibles rendements.

Après la seconde guerre mondiale, la priorité est de reconstruire le pays et de nourrir la population au plus vite. Grâce à la mise en place de la PAC (Politique Agricole Commune) à l’échelle européenne, des aides financières sont apportées aux agriculteurs sous forme de subventions afin de produire vite en grande quantité. Arrivent alors des progrès techniques et technologiques qui vont permettre aux agriculteurs de s’affranchir des travaux des champs pénibles physiquement et de produire rapidement en grande quantité à l’image de l’arrivée des tracteurs, des engrais et des pesticides. Dans ces conditions apparaît alors l’agriculture intensive et productiviste.

En 2000 à l’image du graphique ci-dessus, la part de la population française travaillant dans le secteur de l’agriculture est de 2% pour descendre jusqu’à 1,5% aujourd’hui. Cette baisse significative du nombre d’agriculteurs est accompagnée d’une augmentation de la superficie des exploitations, les grandes grignotant peu à peu les petites. Ce phénomène s’explique en partie par la baisse du nombre d’agriculteurs et des directives de la PAC qui apporte des aides proportionnelles à la surface agricole. À l’heure actuelle, une exploitation en France couvre en moyenne 69 hectares, contre 14 hectares en 1955. Ce phénomène est également accompagné d’une diminution de main d’œuvre employée, aggravant d’autant plus le manque d’effectifs global du secteur.

Par ailleurs, la population française a doublé entre 1950 et le début des années 2000, passant ainsi de 30 à 60 Millions d’habitants et donc autant de bouches à nourrir. Cependant, la superficie des surfaces agricoles a diminué en raison de l’occupation des sols pour des débouchés autres qu’agricoles. La problématique est donc de nourrir plus de monde mais avec moins de terres exploitables.

Avec l’augmentation significative des volumes produits en France et l’essor de la mondialisation, des déséquilibres apparaissent entre l’offre et la demande, amplifiés par la concurrence des pays étrangers qui produisent à moindre coût. Cela a pour conséquence la baisse des prix et la chute de production de certains aliments en France créant une dépendance alimentaire vis-à-vis des pays exportateurs, tels que l’Ukraine pour les céréales.

L'agriculture franaçaise en péril depuis de longues années

Face aux multiples impacts de l’agriculture intensive sur l’environnement et la santé humaine, de nouveaux modèles agricoles voient le jour dès la fin du siècle dernier, boostés par le réveil d’une conscience écologique. Ces modèles alternatifs sont représentés par l’agriculture raisonnée, l’agriculture extensive, l’agriculture biologique, la biodynamie, la permaculture, etc… Ces systèmes désignent des modèles aux pratiques diverses et aux objectifs différents avec pour ligne directrice l’utilisation limitée des intrants.

Cette émergence est accompagnée par l’apparition de labels permettant de certifier les exploitations selon un cahier des charges précis concernant les pratiques culturales, la limitation des intrants, le respect et la protection de la biodiversité, le bien-être animal, etc…
Ex : AB, Demeter, Bio Cohérence, Nature & progrès

Les raisons de la colère actuelle des agriculteurs

Aujourd’hui, les agriculteurs français font le même constat de ne plus pouvoir vivre décemment de leur métier. Les raisons sont multiples :

• La baisse du revenu agricole liée notamment à la pression des distributeurs
• La concurrence déloyale avec les pays étrangers
• L’émergence d’épidémies et leurs conséquences
• Les restrictions d’accès à l’eau
• La multiplication des normes
• Un manque de reconnaissance de la part de la société

L’évolution de l’agriculture en France a fait naître ces principales problématiques à la fois financières, structurelles, sociales et environnementales qui deviennent aujourd’hui de vraies revendications et un cri du cœur.

Soutien total aux agriculteurs français chez La Main dans le Bol

Chez nous, nous nous approvisionnons autant que possible auprès d’agriculteurs français travaillant en agriculture biologique. Par exemple, toutes les céréales (avoine, blé, orge, seigle, riz) composant nos granolas et müeslis sont 100% françaises et biologiques. Ce sont des denrées cultivées en France qu’il est important de promouvoir.

Nous avons aussi créé un muesli 100% français avec uniquement des ingrédients produits sur notre territoire : des céréales bien évidemment (blé, orge, seigle, avoine, riz), des graines de tournesol, de lin et de courge accompagnées de délicieux raisins produits dans le Lot-et-Garonne. Nous sélectionnons soigneusement nos fournisseurs afin d’avoir les matières premières les plus qualitatives possibles, tout en portant une attention particulière à la juste rémunération des producteurs. Dans le contexte de crise agricole actuelle, il est d’autant plus important de faire des choix porteurs de sens pour le consommateur mais aussi pour le producteur, afin d’encourager un système et une alimentation plus durables.

7 GESTES SIMPLES POUR UNE ALIMENTATION PLUS DURABLE

7 GESTES SIMPLES POUR UNE ALIMENTATION PLUS DURABLE

Des gestes simples pour le futur de l’alimentation

7 GESTES SIMPLES POUR UNE ALIMENTATION PLUS DURABLE : consommer local, des saison, consommer bio, moins de viandes

L’alimentation est l’un des enjeux majeurs de ces dernières décennies, notamment avec l’augmentation significative des besoins alimentaires liée à la hausse démographique mondiale, dans un contexte de changement climatique et de réduction nécessaire de l’impact environnemental de l’Homme.

En ces circonstances, il semble important de se tourner vers une alimentation plus durable, c’est-à-dire plus qualitative, plus saine à la fois pour nous en tant qu’être humain mais également pour l’environnement. Dans cet article, nous souhaiterions vous expliquer le terme « alimentation durable », puis vous présenter 7 gestes simples du quotidien pour tendre vers une consommation alimentaire plus responsable et durable.

Qu’est-ce qu’une alimentation durable ?

Selon l’Agence de Transition Ecologique, l’alimentation durable désigne l’ensemble des pratiques alimentaires qui visent à nourrir les êtres humains en qualité et en quantité suffisante, aujourd’hui et demain, dans le respect de l’environnement, en étant accessible économiquement et rémunératrice sur l’ensemble de la chaîne alimentaire. Les enjeux sont donc à la fois qualitatifs, quantitatifs, sociaux et environnementaux.

L’alimentation durable est intimement liée au développement durable qui peut se définir comme un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le schéma suivant explique la relation entre les 3 piliers fondateurs du développement durable : sociétal, économique et environnemental.

alimentation plus durable pour nos enfants, la société, l'économie et l'environnement

7 gestes simples pour une alimentation plus durable au quotidien

1. Consommer local

Privilégier les circuits-courts afin de diminuer les intermédiaires, permet de rémunérer plus équitablement les agriculteurs. Ces derniers sont donc plus libres de fixer leurs tarifs, et les consommateurs ont plus de visibilité sur les personnes qu’ils rémunèrent.
Consommer des produits locaux permet également de limiter le trajet parcouru par les aliments, ce qui diminue les coûts de transport et leur impact environnemental.

2. Acheter de saison

Consommer de saison fait écho à la consommation locale mais aussi aux pratiques culturales. Les produits hors saison sont souvent cultivés sous serre, système gourmand en énergie, et/ou importés et transportés par avion, bateau ou camion dans des conditions permettant leur conservation (réfrigération, climatisation). Privilégier des fruits et des légumes de saison limite donc fortement leur bilan carbone.

3. Consommer bio

L’agriculture biologique est une agriculture respectueuse de l’environnement, limitant les intrants et préservant la biodiversité. La consommation de produits bios est un des piliers de l’alimentation durable avec pour conséquence la réduction de notre impact écologique.
Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire notre article sur le sujet : https://lamaindanslebol.fr/actualites/2021/11/26/lagriculture-biologique/

4. Acheter éthique

De nombreux labels (Bio équitable en France, Biopartenaire, Ensemble créé par Biocoop, …) prônent le commerce équitable dont les produits sont obtenus de manière éthique, c’est-à-dire incluant un accompagnement des producteurs, une rémunération leur permettant de vivre dignement, ainsi que des conditions de travail décentes.

5. Diminuer sa consommation de viande

La production d’1kg de viande bovine équivaut à une émission de 28kg de gaz à effet de serre (source : INRAE), ce qui représente 50 fois plus que des céréales, des légumes ou des fruits locaux de saison.

alimentation plus durable pour nos enfants, diminuer la consommation de viande en France et dans le monde

Les gaz à effet de serre émis proviennent principalement de la production de leur alimentation, et de leur élevage nécessitant de grands espaces pouvant entraîner des déforestations excessives.
Il suffit de varier les sources de protéines qui peuvent être trouvées dans les céréales, les légumineuses ou les fruits à coques par exemple afin de diminuer l’impact environnemental de son alimentation.

6. Acheter en VRAC

Le vrac correspond à la mise à disposition en grand volume d’aliments présentés à nu, sans emballage. Ce système offre plein d’avantages écologiques et économiques dont notamment :
– La réduction des emballages
– La diminution du gaspillage alimentaire en n’achetant que la quantité dont on a besoin
– La consommation de produits bruts, pas ou peu transformés
– Faire des économies avec un prix au Kg plus avantageux

7. Diminuer le gaspillage alimentaire

Selon WWF, un ménage français de quatre personnes jette en moyenne 30 kg/an de nourriture encore consommable. En 2019, on comptait 20% de la production mondiale de nourriture qui terminait à la poubelle. Il s’agit donc d’un réel enjeu à l’échelle nationale mais aussi mondiale.
La réduction du gaspillage alimentaire est étroitement liée à la consommation en VRAC comme expliqué dans le paragraphe précédent. Le gaspillage alimentaire peut également être limité par l’attention portée au stockage des aliments, au respect des DLC/DDM et des conditions de conservation. Réaliser des recettes anti-gaspi représente également une bonne solution.

La Main dans le Bol, actrice pour une alimentation plus durable

Chez la Main dans le Bol, l’alimentation durable fait partie de notre ADN et nous sommes fiers de participer à cette transition.
Comment ? Tout simplement parce que nous sommes une entreprise artisanale qui a à cœur de proposer des céréales gourmandes, peu transformées et 100% bio. Le « made in France » est fondamental pour nous : nous fabriquons nos granolas et müeslis dans notre atelier du Beaujolais (en Auvergne Rhône-Alpes) tout en y intégrant des céréales cultivées en France.

Nous répondons ainsi à notre chère règle des 3V :
• Vrai : nos céréales du petit déjeuner sont sans additifs (sans sucre raffiné, sans arôme, sans colorant ni conservateur) et très peu transformées
• Varié : pour une alimentation variée et équilibrée
• Végétal : nos recettes de granolas et mueslis sont 100% végétales (vegan)

Enfin, nous sommes très attachés à promouvoir le vrac tant auprès de nos revendeurs en magasins qu’auprès de nos consommateurs.
Ensemble pour une alimentation plus durable !

Retrouvez notre gamme de granolas bio sur notre boutique en ligne La Main dans le Bol !

Le Nutri-Score, pour ou contre ?

Le Nutri-Score, pour ou contre ?

Qu’est-ce que le Nutri-Score ?

Le Nutri-Score est un système d’étiquetage nutritionnel qui attribue un score à un produit alimentaire en fonction de sa valeur nutritionnelle. Grâce à une lettre et une couleur allant du A vert au E rouge, il prend en compte la teneur en sucres, en acides gras saturés, en sel et l’apport calorique du produit qui ont une influence négative sur le score. À l’inverse, la teneur en fruits, légumes, fibres ou protéines va l’améliorer.
Son objectif est d’informer le consommateur sur la composition nutritionnelle de l’aliment. Il a été mis au point par le programme national nutrition santé en lien avec l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) et le HSCP (Haut Conseil de la Santé Publique). Il a été adopté sur une base volontaire par de nombreux pays européens.

Les points positifs ?

Un facteur d’informations

🌟 Informer les consommateurs de manière simple et claire, il permet de faire des choix avisés sur les aliments et même de comparer plusieurs produits entre eux en un coup d’œil. C’est un gage de transparence.

Clair à comprendre et lisible

🌟 Plus besoin de se casser la tête sur le tableau nutritionnel qui se trouve sur chaque emballage et qui est souvent peu compréhensible. Il permet d’orienter le consommateur vers une offre alimentaire dont la composition nutritionnelle est la meilleure.

Vers une alimentation plus saine

🌟 Il encourage les industriels à revoir et reformuler leurs recettes de produits souvent ultra transformés.

Les points négatifs ?

Une échelle peu précise

💥 La notation ne prend pas en compte la qualité nutritionnelle du produit mais uniquement la composition nutritionnelle. Par exemple le Nutri-Score ne distingue pas bien les glucides à haute valeur nutritionnelle de ceux qui n’apportent que des calories « vides ». Par exemple : les galettes de riz soufflé ont un Nutri-score A ou encore l’huile d’olive vierge de première pression à froid affiche un D ou E même score que pour une huile raffinée.

Beaucoup d’informations non prises en compte

💥 Ne sont ni pris en compte le degré de transformation, ni la provenance et son empreinte carbone, ni la présence ou non d’additifs, de colorants ou conservateurs … Par exemple, un aliment 0% ou soda pourront se retrouver avec un Nutri-score A.

Les quantités ne sont pas précisées

💥 Pas de prise en compte de la taille de la portion consommée, ni de la fréquence de consommation, ni de la notion d’équilibre alimentaire. Par exemple : le beurre est souvent mal noté, cependant avez-vous déjà consommé 100 grammes de beurre d’un coup ? Des produits comme l’huile, le chocolat s’inscrivent parfaitement dans une alimentation équilibrée.

👉🏼 Certains scientifiques alertent sur la stigmatisation potentielle de certains aliments, avec un effet infantilisant et culpabilisant de l’outil.

Que doit-on en penser, au final ?

Il est donc important de souligner que l’équilibre alimentaire se juge sur plusieurs repas et que tous les aliments peuvent y trouver leur place à condition de les consommer en quantité raisonnable et à des heures appropriées.

Notre choix, chez La Main dans le Bol

De notre côté, nous avons fait le choix d’apposer le Nutri-score sur notre nouvelle gamme de müeslis (A et B).
A noter que lors de la création de nos recettes de céréales bio du petit déjeuner, nous nous efforçons de sélectionner des ingrédients de grande qualité nutritionnelle. Nous les dénichons au plus proche de chez nous dès que possible. Nos céréales sont 100% françaises. Nos recettes de céréales sont toutes certifiées 100% biologiques, sans ajout de colorant, conservateur, ni additif.

Notre procédé de torréfaction des céréales se fait à basse température et de manière lente pour obtenir des délicieuses céréales du petit déjeuner très peu transformées.

Venez découvrir notre nouvelle gamme de mueslis ainsi que le reste de nos produits sur notre site boutique : La Main dans le Bol

Et vous, qu’en pensez-vous ? Le Nutri-score est-il suffisant tel qu’il est actuellement ou devrait-il être plus détaillé ? Devrait-on voir la création d’un nouveau label afin de pouvoir obtenir les informations manquantes avec le Nutri-score ? Faites-nous savoir votre avis dans les commentaires.

Flocons d’avoine : avec ou sans gluten ?

Flocon d'avoine sans gluten, bol de céréales granola

L’avoine : la céréale phare de nos recettes de granola sans gluten

Flocon d’avoine sans gluten

Chez la Main dans le bol, nous avons choisi de privilégier l’avoine dans toutes nos recettes de granola. Et pour cause, son intérêt nutritionnel est très important et il est réputé auprès des consommateurs intolérants au gluten.

Quelle est l’histoire de cette céréale ? Est-ce qu’elle ne contient réellement aucune trace de gluten ? Peut-on la consommer lorsqu’on est atteint de la maladie coeliaque ? Quels sont ses atouts nutritionnels ? Autant de questions qui trouveront une réponse dans ce guide sur les flocons d’avoine. Zoom sur cette céréale vedette de nos recettes de granola.

À noter que tous les métabolismes sont différents et que nous proposons ici des pistes de recherche qui ne sont pas valables pour tout le monde.

Portrait robot de l’avoine, la reine des céréales

Flocon d’avoine sans gluten

On la vante beaucoup dans le milieu du bien-être et de la santé. Mais qui la connaît réellement sur le bout des doigts ? Pour devenir un expert de l’avoine, nous avons dressé pour vous son portrait.

L’histoire et l’origine des flocons d’avoine

Il faut remonter dans le temps jusqu’à l’Antiquité pour retracer les origines de l’avoine. Cette céréale d’origine eurasiatique était alors perçue par les Grecs et les Romains comme une mauvaise herbe, et servait principalement de nourriture pour les animaux.

Il semblerait que ce soit les Écossais qui s’en soient servis les premiers pour l’alimentation humaine. À partir de ce moment, l’avoine gagne progressivement en popularité et attire l’attention des experts de la santé. Jusque dans les années 70, où sa production est relancée pour les consommateurs. Les pays comme la Scandinavie, l’Allemagne, l’Ecosse ou l’Irlande en ont ensuite fait leur aliment de base dans les porridges notamment. Celle qui est très vite devenue “la reine des céréales” a ensuite petit à petit conquis la France, pour venir s’inviter dans nos bols au petit-déjeuner.

Mais qu’est-ce que l’avoine et quels sont ses dérivés ?

L’avoine appartient à la famille des graminées dont la variété la plus connue est l’avena satina. Cette céréale peut mesurer jusqu’à 1 mètre de hauteur. Les grains contenus dans les fleurs situées à l’intérieur des épillets sont récoltés en Juillet/Août de chaque année.

On distingue le son d’avoine qui est l’enveloppe extérieure qui entoure le grain d’avoine aux flocons d’avoine obtenus à partir des grains entiers cuits à la vapeur puis pressés à plat.

En fonction du procédé de fabrication, on peut également trouver l’avoine sous forme de grains entiers (gruau) ou concassés (boulgour), de farine, de crème ou encore de lait.

Les vertus de l’avoine sur la santé

Si nous avons choisi les flocons d’avoine pour nos granolas, c’est parce que cette céréale constitue l’aliment clé d’une alimentation saine. Elle présente en effet de nombreux bienfaits pour la santé.

Les valeurs nutritionnelles de l’avoine

Selon le ciqual, la composition nutritionnelle de l’avoine pour 100g est la suivante :

Flocon d'avoine sans gluten, composition nutritionnelle de l’avoine pour 100g

La force principale de l’avoine est d’être riche en fibres, et en particulier en bêta-glucane, mais aussi d’être bien pourvue en protéines digestes. Quant aux glucides présents dans cette céréale, ils sont à faible index glycémique, ce qui en fait un aliment intéressant pour les personnes qui souhaitent réduire le sucre dans leur alimentation. Et ce n’est pas tout, puisqu’on trouve aussi beaucoup de fer, de sélénium, de magnésium ainsi que de vitamine B dans l’avoine. Une véritable mine d’or de nutriments !

L’avoine : de nombreux bienfaits pour le corps humain

Le grand retour en force de l’avoine dans la cuisine s’explique par ses multiples avantages sur la santé. Parmi ses atouts principaux, on retrouve :

• Réduction du taux de cholestérol grâce à sa composition riche en fibres solubles
• Amélioration du transit intestinal grâce à une meilleure digestion ;
• Amélioration du diabète en empêchant les pics de glycémie après les repas grâce aux fibres solubles qui ralentissent l’absorption des glucides ;
• Un effet rassasiant grâce à ses fibres et le fait que ce soit une céréale complète ;
• Excellente source de protéines ;
• Amélioration de la qualité du sommeil.

En résumé, tout le monde s’accorde à dire que les flocons d’avoine sont bons pour la santé et peuvent être consommés dans le cadre d’un petit déjeuner « healthy ». C’est pourquoi nos granolas sont des céréales bio appréciées de bon matin pour bien démarrer la journée. Attention, néanmoins, aux marques avec beaucoup de sucre ajouté, de sel ou d’exhausteur de goût.

Les flocons d’avoine : avec ou sans gluten ?

Toutes les personnes qui adoptent un régime sans gluten s’interrogent sur la possibilité d’inclure cette céréale dans leur régime alimentaire. Et comme cette question n’est pas simple et divise les spécialistes de santé et l’opinion publique, nous avons fait le point dans cet article.

L’avoine pur : garanti sans gluten

Pour bien comprendre, il faut savoir que le gluten est un mélange de protéines appartenant à deux familles :
• Les prolamines : La prolamine de l’avoine s’appelle l’avénine à contrario de celle du blé, la gliadine.
• Les gluténines : la gluténine de l’avoine est l’avénaline à contrario de celle du blé, la gluténine.
L’avoine pur contient donc du gluten, mais un gluten différent de celui du blé, beaucoup moins agressif que celui présent dans les farines panifiables (blé, orge, épeautre…). Cela en fait donc un aliment sans risque pour les personnes intolérantes.

Des contaminations croisées fréquentes

Si, à première vue, l’avoine convient donc aux personnes coeliaques, la réalité est plus compliquée. En effet, étant donné le mode de culture de l’avoine, il est courant que cette céréale soit contaminée par le gluten d’autres céréales cultivées dans les alentours ainsi que lors de l’entreposage, de la production, de la récolte ou encore du transport de la céréale.

Variétés d’avoine et gluten

Selon des études menées par des experts dans différents pays, il semblerait que certaines variétés d’avoine déclenchent des réactions immunitaires (la variété Nave), tandis que d’autres n’en causent aucune (les variétés Irina et Potenza). Ainsi, les résultats ne sont pas unanimes et il est possible que certaines variétés d’avoine provoquent chez les personnes intolérantes au gluten des réactions inflammatoires du système digestif, en fonction du profil du patient.

Et les personnes coeliaques dans tout ça ?

Il faut bien faire la différence entre la sensibilité au gluten et la maladie coeliaque. Cette dernière est considérée comme une maladie auto-immune qui requiert l’éviction totale du gluten dans l’alimentation des personnes qui en sont atteintes.
Que ce soit pour les unes ou pour les autres, il est toutefois possible de consommer de l’avoine pure non contaminée sans risque. Pour cela, il faut vérifier que le produit soit estampillé du logo de l’AFDIAG (Association Française des Intolérants Au Gluten). Cela signifie que l’avoine est certifiée sans gluten.
De nombreuses études cliniques montrent en effet que des personnes cœliaques peuvent tolérer des quantités modérées d’avoine pure non contaminées par d’autres céréales telles que le seigle, le blé ou l’orge (voir la dernière étude de Santé Canada).
Ce que nous conseillons, c’est donc de tester sur de petites quantités et d’observer la réponse de son corps par rapport à la consommation d’avoine.
Quant aux intolérants, voici ce que dit le règlement européen au 31 Juillet 2014 et qui appuie nos explications précédentes :

« La plupart des personnes qui souffrent d’une intolérance au gluten peuvent inclure l’avoine dans leur régime alimentaire sans effets nocifs sur leur santé. La communauté scientifique mène des études et des recherches suivies sur cette question. L’une des principales préoccupations est toutefois la contamination éventuelle de l’avoine par du blé, du seigle ou de l’orge lors de la récolte, du transport, de l’entreposage ou du traitement. Dès lors, le risque de contamination par du gluten des produits contenant de l’avoine devrait être pris en considération dans les informations pertinentes que les exploitants du secteur alimentaire font figurer sur ces produits. »

Des recettes de granola gourmandes à base de flocons d’avoine avec La Main dans le Bol

Parce que nous sommes convaincus des bienfaits de l’avoine sur la santé, et que cette céréale est un incontournable du petit-déjeuner, nous avons décidé de la mettre au centre de toutes nos recettes de granolas bio. Et pour faire encore mieux pour votre santé et pour la planète, nos produits possèdent la certification Origine France Garantie ainsi que le Label Agriculture Biologique. Vous auriez donc tort de vous en priver !

Alors l’avoine : avec ou sans gluten ?

Flocon d’avoine sans gluten

1. Histoire et origine de l’avoine

Tout d’abord, commençons avec un peu d’histoire et les origines de l’avoine. Cette céréale est d’origine eurasiatique et servait principalement de nourriture aux animaux. Ce n’est que dans les années 70, que sa production est relancée pour les consommateurs en quête de santé. Les pays comme la Scandinavie, l’Allemagne, l’Ecosse ou l’Irlande en ont fait leur aliment de base dans les porridges notamment.

Parmi ses atouts, voici les principaux :

  • Réduction du taux de cholestérol grâce à sa composition riche en fibres solubles
  • Amélioration du transit intestinal grâce à une meilleure digestion
  • Amélioration du diabète en empêchant les pics de glycémie après les repas grâce aux fibres solubles qui ralentissent l’absorption des glucides
  • Un effet rassasiant grâce à ses fibres et le fait que ce soit une céréale complète
  • Excellente source de protéines

En résumé, nous pouvons dire que les flocons d’avoine sont sains pour la santé et peuvent être consommés dans le cadre d’un petit déjeuner « healthy ». C’est pourquoi, nos granolas sont des céréales bio appréciées de bon matin pour bien démarrer sa journée. Attention, néanmoins, aux marques avec beaucoup de sucre ajouté, de sel ou d’exhausteur de goût.